La Presse+ cite Christian Leblanc, avocat de Montréal, dans un article sur la protection des sources journalistiques.
Selon Christian Leblanc, président sortant de l’Association des avocats en droit des médias du Canada, l’obtention de tels mandats sur le téléphone cellulaire d’un journaliste est extrêmement préoccupante.
« Dans ma pratique, je n’ai jamais été en contact avec un pareil cas, c’est-à-dire un journaliste dont le téléphone faisait partie d’un mandat DNR et encore plus un mandat DNR de façon aussi large », a-t-il affirmé en entrevue.
« C’est inquiétant, a ajouté M. Leblanc. La Cour suprême est venue dire que ce n’était que dans des cas exceptionnels et qu’il fallait s’assurer que les médias ne deviennent pas le bras d’enquête des policiers parce que si c’était le cas, les sources risquaient de se tarir et que donc le droit du public à l’information allait en souffrir grandement. »